5 faits fascinants sur le micro

Les experts en micros de Bax Music pourraient vous raconter des milliers de faits fascinants sur le micro, mais nous n’avons pas assez de temps pour tous les évoquer. Nous en avons choisi cinq !

#1. Le premier micro

Un micro convertit les ondes sonores en signal électrique. Et bien que l’électricité n’ait pas été utilisée, nous pourrions appeler l’invention de Robert Hooke en 1665 une forme de micro primitif. C’était le précurseur du célèbre téléphone à ficelle : deux boîtes de conserve reliées par un fil tendu, permettant à deux personnes de se parler à un volume normal à une distance de 30 mètres. Un siècle et demi plus tard, en 1827, l’inventeur Charles Wheatstone introduisit le terme microphone alors qu’il travaillait sur des techniques pour amplifier les sons faibles (mais pas encore électriquement). Le mot microphone vient de deux mots grecs qui signifient ensemble « petit son ».

#2. Le micro vient du téléphone

Les premiers vrais micros étaient des pièces intégrées aux tout premiers téléphones. À l’époque, ils utilisaient de l’eau mélangée à un peu d’acide sulfurique. Les ondes sonores de la voix faisaient bouger une membrane, ce qui faisait monter et descendre une aiguille dans l’eau. L’eau changeait ainsi de résistance, créant un courant alternatif dans le circuit. Ce signal pouvait alors être transmis à l’autre bout de la ligne. Le son était très mauvais, mais il a inspiré les inventeurs à améliorer le concept. Cela a conduit au micro à charbon : les ondes sonores comprimaient la poudre de charbon. Ce type de micro a été utilisé pendant près de cent ans dans les téléphones !

#3. Du pavillon au micro à condensateur

Jusqu’aux années 1920, les enregistrements sonores étaient réalisés en dirigeant le son vers un grand pavillon, un peu comme ceux des anciens phonographes. Les vibrations étaient ensuite transférées à une aiguille qui inscrivait des sillons sur un cylindre de cire. L’arrivée du premier système d’enregistrement électrique (Western Electric en 1925), qui utilisait entre autres le micro à condensateur inventé en 1916, la qualité des enregistrements sonores a fait un bond en avant. De nombreuses grandes maisons de disques ont immédiatement abandonné la méthode d’enregistrement « acoustique ».

#4. Le micro : indispensable pour le crooner

Avant l’apparition du micro, les chanteurs devaient chanter très fort pour que les personnes au fond de la salle puissent les entendre. Mais à la fin des années 1920, de plus en plus de chanteurs ont découvert que cela n’était plus nécessaire grâce au micro. C’est ainsi qu’est né le style « crooner », tel que nous le connaissons grâce à Frank Sinatra, Bing Crosby et aujourd’hui Michael Bublé. Les crooners chantent généralement à un volume relativement bas et dans un registre grave. Ils sont passés maîtres dans l’art de jouer avec les possibilités du micro, notamment en variant la distance entre celui-ci et leur bouche.

#5. L’histoire de la directivité

Autrefois, il n’existait que deux types de directivité : omnidirectionnelle et en figure de 8. La directivité omnidirectionnelle permet au micro de capter le son de manière uniforme dans toutes les directions. En revanche, la directivité en figure de 8 (ou bidirectionnelle) est particulièrement sensible aux sons provenant de l’avant et de l’arrière de la capsule, grâce à sa configuration qui présente un côté positif et un côté négatif. En combinant le côté positif d’une capsule omnidirectionnelle avec celle en figure de 8, le son à l’avant est amplifié, tandis que le côté négatif atténue la moitié du signal omnidirectionnel, réduisant ainsi presque à néant la captation des sons venant de l’arrière. Le résultat est la directivité cardioïde, qui est largement utilisée pour sa capacité à minimiser les bruits de fond indésirables et les réflexions, que ce soit en studio d’enregistrement ou sur scène.

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